En Chambertin…

Histoire

En Chambertin, Avant de boire le vin magique et spirituel, peut-être devrait on se souvenir de étymologies qui donnent à ce nom la profondeur de l Histoire, car déjà au néolithique, à l’âge du bronze puis du fer, ce site était habité. Historiquement La vigne apparait dès le premier siècle. Wikipédia explique:  » En 2008, lors de l’agrandissement d’une zone pavillonnaire, 316 fosses ont été mises au jour, alignées en rang sur 6 000 mètres carrés, dans lesquelles on a repéré la trace de 120 ceps et où l’on peut voir en coupe le vide laissé par le tronc et les racines du pied de vigne. Cette découverte accrédite les préconisations de Pline l’Ancien et de Columelle. Comme aujourd’hui, les vignes étaient plantées en rang, mais le choix et l’exposition des terrains étaient différents, puisque les vignes gallo-romaines étaient situées dans les plaines, au lieu des coteaux de la majorité des Côtes de Nuits actuelles. De plus, les goûts devaient être différents, puisque, notamment pour assurer leur conservation, les gallo-romains y ajoutaient des épices2.  » Noble travail c’est l’échanson qui était en charge de ces préparations mais il aurait été intéressant de savoir si ces vins étaient assez capiteux, plus concentrés, et s’il était besoin de les couper avec de l’eau comme l’indique la tradition grecque des banquets. En Chambertin, Sans doute au vu du climat, ne devaient-ils pas être si forts qu’on ait du, en fonction du goût de l’ époque les couper.

Le Clos de Bèze a été planté par les moines de l’abbaye de Bèze qui, en 630, l’avaient reçu du duc Amalgaire12. Dès le début du vie siècle, l’implantation du christianisme avait favorisé l’extension de la vigne par la création d’importants domaines rattachés aux abbayes. Ainsi l’abbaye de Cîteaux (créée en 1098) avec des plantations en Côte d’Or13. Les moines de Bèze baptisèrent la « Chapelle-Chambertin » en 1155, quand ils y construisirent une chapelle14. Le Chambertin doit son nom à un paysan nommé Bertin, propriétaire d’un terrain voisin des vignes du Clos de Bèze, cultivées par les moines de l’abbaye du même nom15. Bertin pensa que ce terrain devait, lui aussi, produire un bon vin15. Peu après, le vin du « champ de bertin » fut bientôt aussi célèbre que celui du Clos de Bèze15. À la mort de Bertin, les moines achetèrent ses vignes et la réputation de ce vin grimpa.

 

Géologie et orographie

À Gevrey-Chambertin, débute un affleurement de « calcaire de Prémeaux ». Cette couche géologique se poursuit sur un plan synclinal jusqu’à Premeaux-Prissey. C’est sur cette unité géologique que l’on trouve les deux grands crus historiques de Gevrey : chambertin et chambertin-clos-de-bèze (les deux seuls grands crus à avoir eu droit de placer le nom de « Chambertin » en premier).

En Chambertin, le reste du vignoble de Gevrey entoure ces deux crus, c’est-à-dire les autres grands crus (chapelle-chambertin, charmes-chambertin, mazis-chambertin, griotte-chambertin, latricières-chambertin, ruchottes-chambertin, mazoyères-chambertin), puis au-delà les premiers crus (gevrey-chambertin premier cru) et l’appellation-village (gevrey-chambertin) :

  • pour les grands crus, ils sont sur un long coteau posé sur de la roche dure ; terre brune avec limons et éboulis graveleux sur le haut, calcaire à teneur argileuse sur le versant ;
  • les premiers crus occupent la partie haute de la Côte avec des sols bruns calcaires peu épais, ainsi que le coteau bien exposé de la combe de Lavaux ;
  • l’appellation village s’étend sur des sols bruns calciques et bruns calcaires, situés à l’ouest en contrebas des crus.
  • le climat est tempéré à tendance continentale .

Climats

Les premiers crus : La Bossière, La Romanée, Poissenot, Estournelles-Saint-Jacques, Clos des Varoilles, Lavaux Saint-Jacques, Les Cazetiers, Clos du Chapitre, Clos Saint-Jacques, Champeaux, Petits Cazetiers, Combe aux Moines, Les Goulots, Aux Combottes, Bel Air, Cherbaude, Petite Chapelle, En Ergot, Clos Prieur, La Perrière, Au Closeau, Issarts, Les Corbeaux, Craipillot, Fonteny et Champonnet.

 

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