Nos questions enfantines et solaires, pénitentes, mystérieuses, sont une trace de ce génie, proposant ces voyages. Dès lors qu’on entre dans ce beau bâtiment de l’Orangerie, en ce parc de la Maison Caillebotte, les Douze photographies de Béatrice Helg s’exposent aux frontières du silence, dans son chant… quelque chose d’intrinsèque, de magique, malgré ou grâce à l’abstraction qui en font des « objets » tendus, puissants, hors des séductions de surface, touchent le spectateur qui sent en lui battre et vivre une pulsation supérieure en vertu de ce qui se recompose d’une quête dont la Force et la Lumière accomplissent ce qui se tenait encore dans l’ombre de l’oubli, de l’autre côté du Léthé, dans le retour de ce qui désormais est vivant et actif, de ce qui se trouve ici re-déployé, ce secret des Origines, images idéales qui s’inscrivent puissamment dans le visible et l’invisible, sidérales, voire pentatoniques.
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