Cette galerie présente deux types d’interventions différentes: la première est une application du travail de décomposition et de recomposition vu dans méta-images et fragmentations: s’emparer de la présentation d’une ligne d’accessoires lors de la présentation de la nouvelle collection, ou d’un défilé pour marquer l’événement, ( avec les passages sélectionnés et distribués sur le podium), avec lieux et public, afin de produire un très grand format de la qualité d’une chambre photographique fonctionnant comme un instantané pris par monsieur tout le monde, l’intérêt étant de recréer toute une ambiance issue et contributive de l’évènement…
a été conçu comme une méta-image et comme une méga image au vu de son format, il s’agissait de « précipiter » la scène frontale du podium où sont placés les photographes (l’axe du point de vue) pour tirer un « condensé » du défilé comprenant plus de modèles apparaissant sur le podium dans un choix particulier (les passages ne sont pas ceux du vrai défilé…) dans une sorte de best-off, de vision cumulée rassemblant les meilleurs passages dans le lieu même, réservé, il est vrai aux « happy fiew » et aficionados de la mode, très chic …
MODE ENSEMBLES ET DOUBLE IMAGE. Certaine de ces compositions sont liés aux ensembles, aux collections d’images dont certains montages convoquent une double image, formée intentionnellement par la Direction Artistique choisie., il s’agissait aussi de faire collections des collections…
Un travail graphique sur « l’encadrement’ permet de « précipiter » le montage et de le rendre encore plus « arty » une façon d’augmenter ces collections mode par une approche plus plastique, plus intentionnellement picturale aussi.
Mode ensembles et double image.
Une vision se dégage au vu des montages, Alexandre Vauthier traverse le miroir, apparait un coeur (le coeur absolu?), chez Julien Fournier, c’est un montage dynamique et percutant lié à l’énergie des filles et de la collection – Premières Couleurs-, Chez Arzu Kaprol, un coeur en hiver, une pluie d’été pour la collection summer, chez Vanessa Bruno, le montage est vivant et semble répondre à la belle simplicité des vêtements, pour Jean Charles de Castelbajac et sa superbe collection Woman Ray, un petit patchwork trendy sur le backstage, (avec et sans marges blanches), doublé une création décalée, voire osée, plus en rapport avec le mouvement surréaliste (ceci n’est pas une pipe), enfin chez Christophe Josse, dernière Couture, un montage tournant qui défile circulairement.
cette galerie, MODE ENSEMBLES ET DOUBLE IMAGE présente ces créations originales qui ont eu pour but de servir l’image de la collection et de créer une forme supérieure de mise en photographie… exploitable sous maintes formes, tirages d’exposition, affiches, pages web ou magazine, PLV… ces états supplétifs ont tenté de changer les lignes et restent des expériences intéressantes, des tentatives réussies selon moi pour accoucher d’un autre point de vue, se superposant à l’instantané des magazines.
https://jeancharlesdecastelbajac.com
https://www.vogue.com/fashion-shows/fall-2011-ready-to-wear/jc-de-castelbajac