LE CHEMIN DE LA PLAGE, MOUSTIERS SAINTE MARIE, AOUT 2025.
C’est un petit chemin qui serpente entre les champs , qui longe un torrent tranquille et apaisé en ces jours de canicule, le doux chant des fontaines, qui traverse tel un Poucet quelque forêt menue, à l’ombre fraiche, au couvert agréable, la voute des pins sur le ciel bleu respire mollement, comme si tout allait s’arrêter, s’endormir, se caher du soleil de midi, il est en fait déjà deux heures bien sonné, la sieste retient le promeneur au sein de sa cabane, mais l’aventurier, lui ne craint pas la chaleur; bien au contraire il s’y glisse, s »y soumet, s’y promène, puis court au lac se jeter dans l’eau fraiche, se baigne, nage, jusqu’à l’autre rive, puis revient sous le soleil … et revient a rebours de ses pas par le chemin de la plage à son départ. La lumière a pourtant fléchi, elle est plus chaude, moins forte, la chaleur est tombée, le ciel explose de lumière, plus tendre est son bleu marin par lequel voyagent les merveilleux nuages.
Extrait de « Vallauris plage » de Nicolas Rey :
« A l’entrée de Vallauris Plage, un panneau affiche complet sans trop que l’on sache pourquoi. Le corps d’Arianne Backer repose sur le sable. Un corps bien vivant, huilé, un corps que Paul m’a raconté le soir même, au bord de la piscine de la villa. Je lui ai demandé de me dire son nombril gracieux et ses genoux foncés. Son ventre, ses jambes et ses seins qui reposent aussi sur le sable. Arianne a dégainé le matelas et la serviette de bain qu’on lui proposait. c’est une fille douée pour prendre le soleil. Cela doit sans doute s’accorder à sa structure moléculaire. »
(…) « Arianne portait de grandes lunettes de soleil roses. Elle m’a embrassé en souriant (…) « Allez Franck, venez vous baigner, votre lecture peut bien attendre un peu. » J