ARCHITECTURE BEST OFF, sélection.
Cette galerie propose un aperçu de différentes interventions. Que ce soit le suivi du chantier du quartier des Batignolles, qui renvoi à plusieurs reportages, ou que ce soit la Citadelle de Sisteron, ma photographie sert l’espace et l’Architecture.
Le concept du Promeneur Solitaire m’est cher, car il en est l’organisateur, il a articulé nombre de pas et de promenades qui ont fait photographies. Le pas du promeneur est ce mètre qui mesure l’espace, intègre le corps à l’Architecture pour en recueillir les impressions physiques, car il s’agit bien d’une Physique des sensations qui, si l’Architecture l’a conçue, permet, au fil du pas, une forme d’allègement, de libération de l’esprit, de l’âme, en se sentant élevé à une harmonie supérieure.
Sensations durablement éprouvées lors de cette visite du Mucem, où, une incroyable libération intérieure s’est produite, dans une magie. Il ne faut pas longtemps pour penser à ce que cette Architecture, rend à l’homme une forme de civilité républicaine, dans la mise en circulation, par l’espace architecturé, de cette harmonie, née de l’équilibre, ( equi-libra), créé grâce à l’égalité des pesées sur des deux fléaux de la balance, symbole de l’égalité, entre ce que ma personne (un plateau de la balance) dans sa psychologie du moment pouvait peser et qui, miracle, s’équilibrait rapidement par les bâtiments, les salles, les passerelles, les esplanades, la promenade, autre plateau de la balance, venu pondérer par ses légèretés, sa définition et son esprit, le rapport de l »intimité psychologique et la fréquentation quasi amoureuse d’une architecture concue pour alléger le poids des quotidiens, plus, pour éventuellement, enchanter le promeneur, qui s’abandonne aux charmes du bâtiment, vécu, de son point de vue, comme une succession d’expériences physiques et méta-physiques, textuelles, romanesques, philosophique et politiques…
Ce texte porté par l’Architecture, pris en compte par les pas, mobilise, dans une liberté de re-sentir, une forme de libération des contraintes pour s’alléger du poids si personnel et si chargé en regard d’une forme de passion (le sacrifice social) venant à quasiment s’effacer par l’enchantement de cette proposition harmonieuse, dédramatisée, offerte aux points de vue des différentes circulations, offrant des points de vue, proposant, une forme d’égalité et d’universalisme, dans cette libéralité du don que fait l’Architecte, à travers sa création, en proposant cette respiration, libération, enchantement.
Architecture, Best off en donne, je l’espère un aperçu.