LES HOSPICES DE BEAUNE

LA CHARITÉ DES FONDATEURS

Il faut revenir au milieu du XV ème siècle, en 1443, le 4 Août, date à laquelle fut décidé la fondation et la construction des Hospices de Beaune, alors appelé hôtel-Dieu, par Nicolas Rolin, richissime chancelier de Philippe Le bon, duc de Bourgogne et son épouse Guigone de Salins, seulement deux années après à  fin de la guerre de cent ans. Ces bâtiments prennent place aux côtés de la collégiale Notre Dame de Beaune datant du XII iéme siècle et du siège du parlement de Bourgogne.

Après avoir hésité avec la ville d’Autun, Beaune est choisie pour son affluence et et son absence de grande fondation religieuse. L’influence flamande s’épanouit dans une architecture gothique flamboyante, la Bourgogne s’étendant alors jusqu’aux Pays Bas. les des Hospices de Beaune sont créés.

Les premières démarches du chancelier commencent en 1441, en sollicitant le pape et le duc de Bourgogne. Le 4 août 1443 est signé l’acte de fondation. « Moi, Nicolas Rolin, chevalier, citoyen d’Autun, seigneur d’ Authune et chancelier de Bourgogne, en ce jour de dimanche, le 4 du mois d’août, en l’an de Seigneur 1443 […] dans l’intérêt de mon salut, désireux d’échanger contre des biens célestes, les biens temporels […] je fonde, et dote irrévocablement en la ville de Beaune, un hôpital pour les pauvres malades, avec une chapelle, en l’honneur de Dieu et de sa glorieuse mère… »

Une dizaine d’années seront nécessaires à la construction d’une première section du bâtiment central, des Hospices de Beaune, qui sera prolongée par l’aile Sud-ouest, le bâtiment, en forme de U, comptant, la grande salle des pauvres, une chapelle, la salle Saint Anne, la  salle Saint Hugues, la salle Saint Louis, la salle saint Nicolas, la salle polyptique du jugement dernier, la pharmacie, les cuisines,  et l’immense cour centrale avec son puits aux ferronneries gothique, est adjoint d’un cimetière et d’un potager, de bâtiments externes. Les caves voutées, sous la grande salle, abritent aujourd’hui les vins des Hospices de Beaune, célèbres dans le monde entier, Nicolas Rolin, ayant doté l’hôtel-Dieu de vignes.  L’ordre des sœurs hospitalières de Beaune fut fondé par le chancelier Nicolas Rolin en 1459, si bien que fort de ses bâtiments de son potager et de ses vignes, et des sœurs, une autonomie de fonctionnement était garantie, reposant également sur un domaine viticole dédiée, augmenté, au fil des ans, par les dons de riches seigneurs bourguignons. puissent accueillir vers 1450, les premiers patients.

Aujourd’hui, reconnaissable par ses toits aux tuiles vernissées, refaites au début du XX iéme siècle, les Hospices de Beaune sont également célèbres pour leurs vins, élevés sur un domaine de plus de soixante hectares, répartis en côte deNuits et côte de Beaune, premiers crus et grands crus classés d’exception. Quarante-et-une cuvées de prestige obtenues sont vendues depuis 1794 sous forme d’enchères, le troisième dimanche de novembre sous le nom de vente des hospices de Beaune. Le résultat des ventes est, depuis cinq siècles, consacré entièrement au fonctionnement charitable et religieux des anciens hospices et des nouvelles institutions hospitalières civiles et laïques

Les Hospices de Beaune, devenus aujourd’hui musée, ont été modernisés avec les Hospices civils de Beaune qui emploient à ce jour 700 salariés et financent :

  • Le centre hospitalier Philippe Le Bon de court séjour de Beaune, ouvert en 1971
  • Le Centre Nicolas Rolin de long et moyen séjour
  • Deux structures d’hébergement pour personnes âgées dépendantes : l’Hôtel-Dieu et la Charité

Source wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Hospices_de_Beaune

https://domaine.hospices-de-beaune.com/histoire-des-hospices-de-nuits

 

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