Eaux sensibles, ivres et sages.
Eaux sensibles, ivres et sages, ponts tournés vers le ciel, paroles invisibles, contenus manifestes et latents, tout un pays prend place à travers un geste affirmé ou ébauché, puis libre de lui même. Toujours une volonté ou une in-volonté jouent des ombres grises, des couleurs, dans un plan de terre projetée en plein ciel, intimité charbonneuse des étoiles, silhouettes filant sur un chemin, paysages immobiles, procès du temps dans ses secondes égrainées, profondeurs lactées de l’instant, l’ombre se creuse entre son repli et son gain.