JEAN GAUMY, D’APRÈS NATURE. La galerie Sit Down, dirigée par Françoise Bornstein, expose D’après Nature, de Jean Gaumy..
JEAN GAUMY, D’APRÈS NATURE. La galerie Sit Down, dirigée par Françoise Bornstein, expose D’après Nature, de Jean Gaumy..
C’est pourquoi tout fait sens dans ce travail sur l’Histoire (une image juste), tant dans ces scènes de la vie sociale qui croisent objectivement le spectacle nu et froid de l’hiver, saison élue du photographe, que dans les paysages urbains qui établissent les villes aux points de rupture des régimes politiques de l’l’Europe de l’Est, là, où sont encore présentes les traces du meurtre général et de l’holocauste.
Olivier Brunet, ADN, l’autre soi, au couvent des dominicains, La Fabrique du 222 rue du FB St Honoré du 13 Novembre au 7 Décembre 2023
exposition ouverte tous les jours de 8 à 20h
En présence de l’artiste du jeudi au dimanche de 14h30 à 19h et sur rendez vous.
Que manquait-il à Paris Photo Novembre 2023, pour que le charme opère au delà du nombre et de l’intelligente attention qui débordait, partout. Présence du nombre, du sur-nombre, de l’inflation des propositions, des 191 galeries représentées?
« je me sens moi-même une créature éphémère » PAR PIERRE ÉLIE DE PIBRAC Faisant suite à Desmemoria,.
Aujourd’hui, Agata est un emblème de résistances et de libérations face à tous les pouvoirs oppressifs, à toutes les mentalités coupantes actuelles. Sa « figure » se trouve donc citée par nombre d’artistes siciliens, italiens, qui en « connaissent » et qui en livrent ici , dans les travaux présentés, la charge symbolique, contribuant à en faire revivre la « divine » présence et à en donner une lecture très personnelle, dans des productions sensibles et autonomes.
S’appuyant sur une construction de ses plans, de ses photographies, une façon de mettre en scène le réel, de découper ce qui doit nécessairement être présent à l’image, d’isoler les détails, de mettre en scène grâce à sa fluidité, tout un espace représentatif, voire métonymique, afin de servir sa commande et d’affirmer son propre travail d’architecture du Regard, Olivier Brunet met en scène, quasi intuitivement son sujet, afin de faire « rêver » le béton, d’accomplir l’espace, de faire communier et l’histoire du bâtiment dans ses palimpsestes et son historicité (les étapes de la construction) et de proposer, au final, une création visuelle libre, légère, authentique, accomplie.
Le photographe, s’immerge dans cette nuit crépusculaire, à la pénombre complice. Il a à cœur de poursuivre cette quête de l’ombre, sacrificielle, de retrouver ce silence nuptial, d’entrer au cœur de cette nuit qui précède la nuit ( qui en serait une émanation théâtrale, romanesque) afin de regarder en lui même, de garder à nouveau les secrets qui ne manquent pas d’affleurer et de produire nombre de scènes dont l’inquiétante étrangeté est une marque de son temps intérieur et de sa photographie, très picturale, dans une sorte de connivence lynchéenne.
TIME OUT : FRAGMENTATIONS et MÉTA-IMAGES. La finalité a été de faire jouer et de mettre en scène ce regard dont la rupture de la continuité est une marque de ce temps.
A la question anthropologique, que verait un néandertalien s’il pouvait se trouver aujourd’hui dans une rue de New York? j’aimerais croire, à y pouvoir répondre, tout sauf ce que nous voyons…de cette réalité et de ses semblants.