Le spectacle vivant, conçu ici en réalité augmentée dans un mix entre projection de films, sons, réalité augmentée grâce aux casques que l’on porte et aux projections holographiques qui en émanent, est une expérience à vivre, sans réserve.
Le spectacle vivant, conçu ici en réalité augmentée dans un mix entre projection de films, sons, réalité augmentée grâce aux casques que l’on porte et aux projections holographiques qui en émanent, est une expérience à vivre, sans réserve.
S’appuyant sur une construction de ses plans, de ses photographies, une façon de mettre en scène le réel, de découper ce qui doit nécessairement être présent à l’image, d’isoler les détails, de mettre en scène grâce à sa fluidité, tout un espace représentatif, voire métonymique, afin de servir sa commande et d’affirmer son propre travail d’architecture du Regard, Olivier Brunet met en scène, quasi intuitivement son sujet, afin de faire « rêver » le béton, d’accomplir l’espace, de faire communier et l’histoire du bâtiment dans ses palimpsestes et son historicité (les étapes de la construction) et de proposer, au final, une création visuelle libre, légère, authentique, accomplie.
Le photographe, s’immerge dans cette nuit crépusculaire, à la pénombre complice. Il a à cœur de poursuivre cette quête de l’ombre, sacrificielle, de retrouver ce silence nuptial, d’entrer au cœur de cette nuit qui précède la nuit ( qui en serait une émanation théâtrale, romanesque) afin de regarder en lui même, de garder à nouveau les secrets qui ne manquent pas d’affleurer et de produire nombre de scènes dont l’inquiétante étrangeté est une marque de son temps intérieur et de sa photographie, très picturale, dans une sorte de connivence lynchéenne.
Sylvia Goubern; C’est là que l’artiste peut rêver, enfermant ces souvenirs, dans une poétique de l’imagination matérielle propre à fidéliser en elle même, les images actives des lieux qui transcendent la maison pour en faire des objets poétiques, glissant vers la main depuis l’œil, dans une complicité de sens et d’histoire. Ces 13 petites maisons complices affirment déjà leur dimension lilliputienne, imaginaire anglais swiftien, propre à fidéliser en soi, l’enfant, pour qui le monde alentour, dans ses jouets, s’affirme comme une quête d’indépendance, d’autonomie et de puissance, de transformation, d’actes créatifs.