Rencontre avec Pierre Ciot et Olivier Brillanceau.
Avec plus de 4500 photographes, soit les deux tiers de ses membres, la SAIF est la structure qui représente le plus d’artistes photographes. Mais à quoi sert cet organisme de gestion collective ?
Son action est de percevoir et de collecter un certain nombre de droits d’auteurs pour les adhérents. Parmi lesquels, les droits collectifs de copie privée.
FLORE, MAROC, UN TEMPS SUSPENDU.
Marchant contre l’oubli, dans une célébration discrète, Flore a retrouvé l’Impressionnisme, coeur de sa photographie. Elle fait joindre ainsi l’orphisme de la lumière qui essentialise, qui s’égraine dans une vision qui fait photographie, ce temps suspendu où tout apparaît léger, joyeusement triste, renouveau, pur et intègre, proche de cette paix de l’aurore où un soleil magistral redonne vie à la vie.
Linda Tuloup, Les chimères désirables.
Linda Tuloup, dont le nom enchante, un plaisir qui s’enroule sur lui-même, glisse de la bouche à la main, s’éprend des beaux seins gonflés qui se donnent ici sans retenue, dans la jovialité de l’instant, dans toute la Nature traversée, habillée puis nue, chant, hymne au doux visage, temps choyé, temps ployé aux rimes de ce curieux ouvrage qui s’ouvre si naturellement aux propositions d’un rêve des sens.
MANOLO CHRÉTIEN
Manolo Chrétien est avant tout, avant même un photographe : un grand rêveur. Il vit la réception des images doublement, sur la terre et dans le ciel. Fils de l’astronaute Jean-Loup Chrétien, dans un rapprochement vital avec sa sensibilité et cette psychologie qui fait le chemin de l’Air, les rêves d’envol.l s’agit là d’une cosmicité qui induit un rapport d’intimité avec l’immensité…
DESMEMORIA Pierre Élie de Pibrac
DESMEMORIA Pierre Élie de Pibrac DESMEMORIA Pierre Elie De Pibrac à l’espace Dupon-Phidap, jusqu’à mi Janvier…. DESMEMORIA Pierre.
CHAUMONT-PHOTO- SUR LOIRE.
Chantal Colleu-Dumond a réuni pour cette troisième édition deux types de travaux, ceux qui prennent la Loire comme source d’inspiration majeure dans trois types de voyages, immobile et cinématographique avec l’artiste américain Jeffrey Blondes, photographique, plastique et formel avec Manolo Chrétien, photographique et animiste avec Henry Roy. Trois autres expositions s’ouvrent sur d’autres voyages plus lointains, mais est-ce si sur, tant la permanence de leur écriture propre procède de la même énonciation curieuse et envoutante, là où se découvrent les pans du réel et s’approche la création. Ces Voyages en Corée, au Soudan, au Mexique, ne sont ils pas aussi un flux d’espace-temps dans un écoulement maitrisé du monde comme une pénétration de l’oeil ouvert sur cette photographie qui rend compte et qui énonce. Un même esprit s’empare du monde et fait voyage, c’est à dire raconte, discerne, met en images.
GELATINIUM par ALDO SOARES
Hors de leur chrysalide, papillons issus de la métamorphose, aptes à enchanter ce jour, nous les voyons de ce premier regard, libres, voler comme des lucioles, tout autour de nos têtes, comme un message beau et improbable issu du temps même. Ils enchantent… car en ces preuves rapportées du réel se loge le rêve de nos propres mutations, ces avenirs où bruit la lumière dans son organicité et son chant plein.
AMÉLIE CHASSARY, RENCONTRE
Amélie Chassary: « J’aime errer au milieu des étalages de marché. Les fruits collés les uns aux autres sont à mes yeux comme des œuvres d’art en mouvement devant lesquelles on passe pourtant sans s’arrêter. »
Rencontre avec le photographe Thierry Ardouin, dans le cadre des Photaumnales 2019
Nous sommes donc dans une opposition frontale, avec d’un côté des semences certifiées, standardisées, légales qui produisent des légumes de même forme, de même calibre, de couleur semblable. Et de l’autre des semences de variétés paysannes, naturelles, adaptées à leur terroir, librement échangées et produisant des légumes aux formes variées, au goût savoureux, de facto illégales.
NICOLAS COMMENT, CAVALE
Nicolas inscrit dans la peau de Deauville ces référents, produit une fiction réelle et fantasmée, occupe le terrain et s’amuse à brouiller les pistes, ce qui rend l’objet de sa création excitant intellectuellement, ouvert aux possibles, à l’étrangeté.
PLANCHE CONTACT, DEAUVILLE 2019
Le procès du temps est constamment questionné en Deauville par son festival, temps de la mémoire, du souvenir creusé par le cinéma, du lieu où se forgent de nouvelles mythologies, de nouveaux reflets; il y a là quelque chose d’un Holly Wood renaissant, une forme de fabrique wharolienne du rêve de Deauville comme une conquête des territoires futurs toujours en projection… c’est ce qui rend le festival , humainement assez poignant, brûlant presque…..et lui confère cette énergie pionnière victorieuse, comme une soif inextinguible; une passion dévore la ville et l’accorde, autant en cette folie de photographies qu’en cette passion du succès.
Prix Levallois 2019
L’exposition présentant les lauréats 2019 du Prix Levallois est encore visible dix jours à la Galerie de l’Escale..
Articles parus en ligne.
Articles parus dans la presse quotidienne en ligne fait état de mes interventions du côté de l’écriture critique.
Articles parus retrace une expérience critique intéressante…Suite à mes études de lettres et de sémiologie à Paris VIII (Préparation d’un Doctorat), photographe d’art, professionnel de l’image, passionné par l’écriture, je contribue régulièrement à l’Autre Quotidien, très largement et pendant ces dernières années à 9 lives magazine, par mes articles critiques autour de la photographie, concernant expositions, monographies, festivals, livres, dont cette page, articles parus en ligne, est un témoignage.
Au fil des jours, sur les chemins de la sensibilité, aux croisements des rencontres, ces articles sont issus des occasions de prendre la parole, d’écrire sur ce que dépose l’actualité dans son journal et ce qui fait sens fugitivement dans l’intention de voir, d’entendre, de suivre toute une actualité où se croisent expositions, photographes de renom, festivals prestigieux, éditions de qualité; tout ce que sont les éléments de sens qui se dégagent de toute « bonne » photographie, dans ce qu’elle s’adresse aux sens et à ces plans supérieurs qui organisent d’insolites et fructueux partages, passages secrets autour de ces photographies parues, existantes, pour faire mondes et sensibilités.
L’ écriture développe ces inspirations pour revenir vers leurs auteurs dans un questionnement qui leur est propre et qui éclaire ce que l’image peut cacher au delà des semblances et des ressentis. Une approche plus fondamentale permet de mettre en relation les « raisons » profondes, au sens philosophique de ce qui anime en profondeur, de l’autre côté du miroir, les dialogues intimes qui affleurent en raison de ces images et qui de-viennent à ce moment de leur découverte des éléments d’une intimité psychologique et de ses relations au monde, au temps, comme si la, le photographe avait pris soin de re-plier le temps dans une sorte d’adresse et de continuité dialoguée avec cette part profonde du Moi, faisant état objectivement, à travers une série d’images de ses rapports intimes avec elle même, au creux de l’action, entre le Soi et le Monde, cherchant à atteindre ce qui fait dialogue, ce qui émeut, anime tous les champs constitutifs de cette alliage corps, âme, esprit, et du travail si spécifique de chacun(e), établissant les éléments perspectifs de son identité comme de ses questions…La photographie, dans son écriture, est-elle toujours ce mystère du sens et de l’identité qui affleure et qui fait photographie?
Le marcheur avance ainsi moins seul. Ses rencontres sont des bonheurs croisés où l’écriture s’accorde au temps de ces lectures proposées et provoque LE SENS.
Articles parus dans la presse quotidienne en ligne et sur ce site, s’est organisé autour d’une question centrale qu’est-ce qui fait photographie chez tel photographe, de quelles expériences son travail est-il issu, que porte son regard et que développe t-il?
Contributeur à 9 LIVES MAGAZINE, L’AUTRE QUOTIDIEN, deux quotidiens de la presse en ligne.
https://www.lautrequotidien.fr/ https://www.9lives-magazine.com