JULIE GLASSBERG À HOULGATE LE FESTIVAL PHOTOGRAPHIQUE LES FEMMES S’EXPOSENT A CHOISI DE PRÉSENTER LE TRAVIL DE LA.
JULIE GLASSBERG À HOULGATE LE FESTIVAL PHOTOGRAPHIQUE LES FEMMES S’EXPOSENT A CHOISI DE PRÉSENTER LE TRAVIL DE LA.
Chantal Colleu-Dumond a réuni pour cette troisième édition deux types de travaux, ceux qui prennent la Loire comme source d’inspiration majeure dans trois types de voyages, immobile et cinématographique avec l’artiste américain Jeffrey Blondes, photographique, plastique et formel avec Manolo Chrétien, photographique et animiste avec Henry Roy. Trois autres expositions s’ouvrent sur d’autres voyages plus lointains, mais est-ce si sur, tant la permanence de leur écriture propre procède de la même énonciation curieuse et envoutante, là où se découvrent les pans du réel et s’approche la création. Ces Voyages en Corée, au Soudan, au Mexique, ne sont ils pas aussi un flux d’espace-temps dans un écoulement maitrisé du monde comme une pénétration de l’oeil ouvert sur cette photographie qui rend compte et qui énonce. Un même esprit s’empare du monde et fait voyage, c’est à dire raconte, discerne, met en images.
Tout en déambulations et en jambes, le navire amiral des Promenades Photographiques s’ouvre au Manège Rochambeau, précédemment cité, qui abrite en ses flancs 16 expositions dont la plupart ont été confiées à Monica Santos qui en a assuré la très active et singulière scénographie. Etat des lieux d’une sélection d’expositions et rencontres…
« Le degré de la vitesse est directement proportionnel à l’intensité de l’oubli. De cette équation on peut déduire divers corollaires…: notre époque s’adonne au démon de la vitesse et c’est pour cette raison qu’elle s’oublie facilement elle même. Or je préfère inverser cette affirmation et dire : notre époque est obsédée par le désir d’oubli et c’est afin de combler ce désir qu’elle s’adonne au démon de la vitesse ; elle accélère le pas parce qu’elle veut nous faire comprendre qu’elle ne souhaite plus qu’on se souvienne d’elle. » MILAN KUNDERA