IRÈNE JONAS À HOULGATE. Le festival Les Femmes s’exposent vient d’inaugurer sa 4ème édition à Houlgate. Notre critique,.
IRÈNE JONAS À HOULGATE. Le festival Les Femmes s’exposent vient d’inaugurer sa 4ème édition à Houlgate. Notre critique,.
JULIE GLASSBERG À HOULGATE LE FESTIVAL PHOTOGRAPHIQUE LES FEMMES S’EXPOSENT A CHOISI DE PRÉSENTER LE TRAVIL DE LA.
Pierre Faure, France Périphérique, cherche depuis Dix ans à rendre compte de cette face invisible du monde, à ouvrir l’image, la rendre sensible dans l’écoute et la rencontre. Loin de forger un portrait convenu de la façon dont on voudrait voir représentée la misère, Pierre Faure emprunte cette route désaffectée, pour parcourir ce grand pays déserté auquel personne ne songe encore; voyage de l’ombre vers la lumière,
C’est un livre militant, documenté, sérieux et rêveur, intelligent, subtil, avec beaucoup d’humour, deux écritures se rencontrent et s’aimantent pour donner ce livre, premier opus de la collection en devenir, où la restitution d’Arno Brignon, en dehors du parti-pris esthétique de l’image, reste un excellent document d’ordre sociologique très actuel.
La nuit respire le chant d’un monde qui repose et se repose, comme si un lien ancestral et magique perdurait, lien que Juliette sait entr’apercevoir et retenir dans sa complicité avec le chant de la terre et l’esprit de l’étoile, funambule reliant les apparences, l’essentiel mouvement plastique de sa quête.
Cette proposition très intéressante séduit c’est à dire déplace et fait voyager.. l imaginaire du désert et la ville bleue issue du sable et de la brique …. un désert qui avance, insinue son sable dans les rues, grossit comme une mer vineuse, les murs sont encore un rempart….variations infinies et silencieuses du rêve, architectures de romans issues des secrets vivants en ces maisons minuscules mangées de soleils, portant l’ombre fraiche et l’eau claire au désir des joies de l amour, vaste chant marmoréen, Nuits, soleils de minuit, quand mille et une nuits s emparent de la cité des sables la bas tout la bas à l Orient et qu une main a reconstruit le roman des vies invisibles de cette cité fantôme, à peine perçue , vivante en creux, visibilité des invisibles. Percée des regards….
Alain Keler joint le geste à la parole, il donne à voir par sa photographie tout un état du réel, et par ses textes tout ce qui inscrit dans le champ historique et social et par les deux réunis, ce qui fait Histoire, histoires, fictions..dans une approche instinctive.
Aux injonctions restrictives de ce temps de Covid, Nicolas Comment, oppose la vérité – ce qui est vivant, alètheia (ἀλήθεια en grec ancien)- de cette écriture qui déploie ses miroirs pour mieux approcher la nécessaire fabrique des images, la fascination organisée par les réseaux sociaux, faisant ainsi acte de résistance et de cette claire-voyance perçue à travers l’installation référente…Cavale, qui aurait pu tout autant devenir série, feuilleton, roman de gare, nouveau roman, et film bien entendu, tant es possibles sont inscrits dans cette structure ouverte du fantasme et de la fiction.
Crépuscules pourrait être ce lieu d’une absolution et d’un absolu. Une petite fille surnommée Fleur de ghetto se penche 6o ans plus tard dans un devoir de mémoire sur les racines de ce sur nom, de ce nom qui a remplacé le sien et qui a modifié sans doute sa propre histoire, endosser l’épreuve de la totalité de l’aberration nazie, de la noirceur de ces ombres qui ont hanté ses nuits …”les ombres noires, démons noires, ces léprosités hargneuses , évoquées hier par cette chanson de la plus haute tour… J’ai tant fait patience qu’à jamais j’oublie craintes et souffrances au cieux sont parties, et la soif malsaine obscurcit mes veines…”.
Que ses souvenirs soient ceux de Flore ou qu’ils proviennent de l’empreinte physique des textes durassiens dans leur cosmographie, les lieux et les voix se sont déposées en Flore, durablement pour faire mythe, muthos, c’est à dire, légende active et silencieuse.