DESMEMORIA Pierre Élie de Pibrac DESMEMORIA Pierre Elie De Pibrac à l’espace Dupon-Phidap, jusqu’à mi Janvier…. DESMEMORIA Pierre.
DESMEMORIA Pierre Élie de Pibrac DESMEMORIA Pierre Elie De Pibrac à l’espace Dupon-Phidap, jusqu’à mi Janvier…. DESMEMORIA Pierre.
Chantal Colleu-Dumond a réuni pour cette troisième édition deux types de travaux, ceux qui prennent la Loire comme source d’inspiration majeure dans trois types de voyages, immobile et cinématographique avec l’artiste américain Jeffrey Blondes, photographique, plastique et formel avec Manolo Chrétien, photographique et animiste avec Henry Roy. Trois autres expositions s’ouvrent sur d’autres voyages plus lointains, mais est-ce si sur, tant la permanence de leur écriture propre procède de la même énonciation curieuse et envoutante, là où se découvrent les pans du réel et s’approche la création. Ces Voyages en Corée, au Soudan, au Mexique, ne sont ils pas aussi un flux d’espace-temps dans un écoulement maitrisé du monde comme une pénétration de l’oeil ouvert sur cette photographie qui rend compte et qui énonce. Un même esprit s’empare du monde et fait voyage, c’est à dire raconte, discerne, met en images.
Hors de leur chrysalide, papillons issus de la métamorphose, aptes à enchanter ce jour, nous les voyons de ce premier regard, libres, voler comme des lucioles, tout autour de nos têtes, comme un message beau et improbable issu du temps même. Ils enchantent… car en ces preuves rapportées du réel se loge le rêve de nos propres mutations, ces avenirs où bruit la lumière dans son organicité et son chant plein.
Nicolas inscrit dans la peau de Deauville ces référents, produit une fiction réelle et fantasmée, occupe le terrain et s’amuse à brouiller les pistes, ce qui rend l’objet de sa création excitant intellectuellement, ouvert aux possibles, à l’étrangeté.
Le procès du temps est constamment questionné en Deauville par son festival, temps de la mémoire, du souvenir creusé par le cinéma, du lieu où se forgent de nouvelles mythologies, de nouveaux reflets; il y a là quelque chose d’un Holly Wood renaissant, une forme de fabrique wharolienne du rêve de Deauville comme une conquête des territoires futurs toujours en projection… c’est ce qui rend le festival , humainement assez poignant, brûlant presque…..et lui confère cette énergie pionnière victorieuse, comme une soif inextinguible; une passion dévore la ville et l’accorde, autant en cette folie de photographies qu’en cette passion du succès.
L’exposition présentant les lauréats 2019 du Prix Levallois est encore visible dix jours à la Galerie de l’Escale..
Cette exposition plonge inévitablement le « spectateur » celui qui regarde dans un climat où le bizarre, l’inquiétante étrangeté, l’absurde, l’anormalité s’imposent assez largement pour questionner celui-ci.
Voici la seconde et dernière partie de notre article consacré à la 16ème édition du Festival Photo La Gacilly ! Jusqu’au 30 septembre, vous pourrez découvrir les 26 expositions qui viennent habiller le paysage de la petite commune du Morbihan.
Alexey Titarenko veille au pays des morts vivants, scrute les mouvements des passants et des foules, s’approchent du silence et pleure la disparition de la grandeur du peuple russe, ravalé au ras d’esclave stupide, hébété, appauvri, ivre du mal de vivre et d’alcool.
Béatrice Tupin a créé son festival dédié aux femmes pour réparer les actions d’une carrière où les hommes étaient avantagés… Nous voici aujourd’hui à la seconde édition de ce festival, qui souhaite rendre visibles celles que l’on a trop souvent cachées.