AUX ÉTOILES, LE POIDS DE LA TERRE DE JULIETTE AGNEL
La nuit respire le chant d’un monde qui repose et se repose, comme si un lien ancestral et magique perdurait, lien que Juliette sait entr’apercevoir et retenir dans sa complicité avec le chant de la terre et l’esprit de l’étoile, funambule reliant les apparences, l’essentiel mouvement plastique de sa quête.
SYLVIA GOUBERN, LA CITÉ SANS NOM.
Cette proposition très intéressante séduit c’est à dire déplace et fait voyager.. l imaginaire du désert et la ville bleue issue du sable et de la brique …. un désert qui avance, insinue son sable dans les rues, grossit comme une mer vineuse, les murs sont encore un rempart….variations infinies et silencieuses du rêve, architectures de romans issues des secrets vivants en ces maisons minuscules mangées de soleils, portant l’ombre fraiche et l’eau claire au désir des joies de l amour, vaste chant marmoréen, Nuits, soleils de minuit, quand mille et une nuits s emparent de la cité des sables la bas tout la bas à l Orient et qu une main a reconstruit le roman des vies invisibles de cette cité fantôme, à peine perçue , vivante en creux, visibilité des invisibles. Percée des regards….
AMERICA D’ ALAIN KELER
Alain Keler joint le geste à la parole, il donne à voir par sa photographie tout un état du réel, et par ses textes tout ce qui inscrit dans le champ historique et social et par les deux réunis, ce qui fait Histoire, histoires, fictions..dans une approche instinctive.
NICOLAS COMMENT, CAVALE À POLKA
Aux injonctions restrictives de ce temps de Covid, Nicolas Comment, oppose la vérité – ce qui est vivant, alètheia (ἀλήθεια en grec ancien)- de cette écriture qui déploie ses miroirs pour mieux approcher la nécessaire fabrique des images, la fascination organisée par les réseaux sociaux, faisant ainsi acte de résistance et de cette claire-voyance perçue à travers l’installation référente…Cavale, qui aurait pu tout autant devenir série, feuilleton, roman de gare, nouveau roman, et film bien entendu, tant es possibles sont inscrits dans cette structure ouverte du fantasme et de la fiction.
IRÈNE JONAS, CRÉPUSCULES.
Crépuscules pourrait être ce lieu d’une absolution et d’un absolu. Une petite fille surnommée Fleur de ghetto se penche 6o ans plus tard dans un devoir de mémoire sur les racines de ce sur nom, de ce nom qui a remplacé le sien et qui a modifié sans doute sa propre histoire, endosser l’épreuve de la totalité de l’aberration nazie, de la noirceur de ces ombres qui ont hanté ses nuits …”les ombres noires, démons noires, ces léprosités hargneuses , évoquées hier par cette chanson de la plus haute tour… J’ai tant fait patience qu’à jamais j’oublie craintes et souffrances au cieux sont parties, et la soif malsaine obscurcit mes veines…”.
Flore, L’odeur de la nuit était celle du Jasmin.
Que ses souvenirs soient ceux de Flore ou qu’ils proviennent de l’empreinte physique des textes durassiens dans leur cosmographie, les lieux et les voix se sont déposées en Flore, durablement pour faire mythe, muthos, c’est à dire, légende active et silencieuse.
Chauvin, Merlin, Lamoulère. Propos et ITV
Guillaume Chauvin, Yann Merlin et Yohanne Lamoulère Rencontre et ITV Azimut, une marche photographique de Tendance Floue. Quatrième.
Léa Habourdin et Marine Lanier. ITV.
Rencontre avec Léa Habourdin et Marine Lanier Azimut, une marche photographique de Tendance Floue au Musée Nicéphore Niepce.
Anne-Céline Borey et Sylvain Besson
Anne-Céline Borey et Sylvain Besson sont les deux commissaires de l’exposition AZIMUT présentée au Musée Nicéphore Niépce de Chalon-sur-Saône. Avec ce projet, ils ont eu la lourde tache d’investir l’ensemble du lieu avec plus de 300 tirages, réalisés sur place, dans le laboratoire photographique du Musée
Bertrand Meunier Azimut, A – Rencontre.
Bertrand Meunier Azimut, A – Rencontre et interview. Le 24 octobre dernier, le Musée Nicéphore Niépce de Chalon-sur-Saône.
PIERRE FAURE, LES JOURS COUCHÉS.
PIERRE FAURE, LES JOURS COUCHÉS. SUR LA CRÊTE ÉDITIONS « Nous savions que c’étaient des ruines. Nous le savions.
AZIMUT LE LIVRE
Azimut, le livre; Ce livre, dont la Direction éditoriale a été assumée brillamment par Manon Lenoir des éditionsTextuel est un Livre de groupe dans une édition douce en quelques points pour les 31 photographes… et .qui ont répondu présents à cet appel de la forêt , à travers ces parcours, fait l’expérience paradoxale de la liberté et de la contrainte qu’offre la marche. »
Articles parus en ligne.
Articles parus dans la presse quotidienne en ligne fait état de mes interventions du côté de l’écriture critique.
Articles parus retrace une expérience critique intéressante…Suite à mes études de lettres et de sémiologie à Paris VIII (Préparation d’un Doctorat), photographe d’art, professionnel de l’image, passionné par l’écriture, je contribue régulièrement à l’Autre Quotidien, très largement et pendant ces dernières années à 9 lives magazine, par mes articles critiques autour de la photographie, concernant expositions, monographies, festivals, livres, dont cette page, articles parus en ligne, est un témoignage.
Au fil des jours, sur les chemins de la sensibilité, aux croisements des rencontres, ces articles sont issus des occasions de prendre la parole, d’écrire sur ce que dépose l’actualité dans son journal et ce qui fait sens fugitivement dans l’intention de voir, d’entendre, de suivre toute une actualité où se croisent expositions, photographes de renom, festivals prestigieux, éditions de qualité; tout ce que sont les éléments de sens qui se dégagent de toute « bonne » photographie, dans ce qu’elle s’adresse aux sens et à ces plans supérieurs qui organisent d’insolites et fructueux partages, passages secrets autour de ces photographies parues, existantes, pour faire mondes et sensibilités.
L’ écriture développe ces inspirations pour revenir vers leurs auteurs dans un questionnement qui leur est propre et qui éclaire ce que l’image peut cacher au delà des semblances et des ressentis. Une approche plus fondamentale permet de mettre en relation les « raisons » profondes, au sens philosophique de ce qui anime en profondeur, de l’autre côté du miroir, les dialogues intimes qui affleurent en raison de ces images et qui de-viennent à ce moment de leur découverte des éléments d’une intimité psychologique et de ses relations au monde, au temps, comme si la, le photographe avait pris soin de re-plier le temps dans une sorte d’adresse et de continuité dialoguée avec cette part profonde du Moi, faisant état objectivement, à travers une série d’images de ses rapports intimes avec elle même, au creux de l’action, entre le Soi et le Monde, cherchant à atteindre ce qui fait dialogue, ce qui émeut, anime tous les champs constitutifs de cette alliage corps, âme, esprit, et du travail si spécifique de chacun(e), établissant les éléments perspectifs de son identité comme de ses questions…La photographie, dans son écriture, est-elle toujours ce mystère du sens et de l’identité qui affleure et qui fait photographie?
Le marcheur avance ainsi moins seul. Ses rencontres sont des bonheurs croisés où l’écriture s’accorde au temps de ces lectures proposées et provoque LE SENS.
Articles parus dans la presse quotidienne en ligne et sur ce site, s’est organisé autour d’une question centrale qu’est-ce qui fait photographie chez tel photographe, de quelles expériences son travail est-il issu, que porte son regard et que développe t-il?
Contributeur à 9 LIVES MAGAZINE, L’AUTRE QUOTIDIEN, deux quotidiens de la presse en ligne.
https://www.lautrequotidien.fr/ https://www.9lives-magazine.com