STÉPHANE DUROY
C’est pourquoi tout fait sens dans ce travail sur l’Histoire (une image juste), tant dans ces scènes de la vie sociale qui croisent objectivement le spectacle nu et froid de l’hiver, saison élue du photographe, que dans les paysages urbains qui établissent les villes aux points de rupture des régimes politiques de l’l’Europe de l’Est, là, où sont encore présentes les traces du meurtre général et de l’holocauste.
OLIVIER BRUNET, ADN, L’AUTRE SOI.
Olivier Brunet, ADN, l’autre soi, au couvent des dominicains, La Fabrique du 222 rue du FB St Honoré du 13 Novembre au 7 Décembre 2023
exposition ouverte tous les jours de 8 à 20h
En présence de l’artiste du jeudi au dimanche de 14h30 à 19h et sur rendez vous.
Paris Photo Novembre 2023
Que manquait-il à Paris Photo Novembre 2023, pour que le charme opère au delà du nombre et de l’intelligente attention qui débordait, partout. Présence du nombre, du sur-nombre, de l’inflation des propositions, des 191 galeries représentées?
HAKANAI SONZAI
« je me sens moi-même une créature éphémère » PAR PIERRE ÉLIE DE PIBRAC Faisant suite à Desmemoria,.
SIAMO AGATA
Aujourd’hui, Agata est un emblème de résistances et de libérations face à tous les pouvoirs oppressifs, à toutes les mentalités coupantes actuelles. Sa « figure » se trouve donc citée par nombre d’artistes siciliens, italiens, qui en « connaissent » et qui en livrent ici , dans les travaux présentés, la charge symbolique, contribuant à en faire revivre la « divine » présence et à en donner une lecture très personnelle, dans des productions sensibles et autonomes.
TANIA DE MONTAIGNE, NOIRE.
Le spectacle vivant, conçu ici en réalité augmentée dans un mix entre projection de films, sons, réalité augmentée grâce aux casques que l’on porte et aux projections holographiques qui en émanent, est une expérience à vivre, sans réserve.
OLIVIER BRUNET: FAIRE RÊVER LE BÉTON.
S’appuyant sur une construction de ses plans, de ses photographies, une façon de mettre en scène le réel, de découper ce qui doit nécessairement être présent à l’image, d’isoler les détails, de mettre en scène grâce à sa fluidité, tout un espace représentatif, voire métonymique, afin de servir sa commande et d’affirmer son propre travail d’architecture du Regard, Olivier Brunet met en scène, quasi intuitivement son sujet, afin de faire « rêver » le béton, d’accomplir l’espace, de faire communier et l’histoire du bâtiment dans ses palimpsestes et son historicité (les étapes de la construction) et de proposer, au final, une création visuelle libre, légère, authentique, accomplie.
STÉPHANE MAHÉ, MOOD.
Le photographe, s’immerge dans cette nuit crépusculaire, à la pénombre complice. Il a à cœur de poursuivre cette quête de l’ombre, sacrificielle, de retrouver ce silence nuptial, d’entrer au cœur de cette nuit qui précède la nuit ( qui en serait une émanation théâtrale, romanesque) afin de regarder en lui même, de garder à nouveau les secrets qui ne manquent pas d’affleurer et de produire nombre de scènes dont l’inquiétante étrangeté est une marque de son temps intérieur et de sa photographie, très picturale, dans une sorte de connivence lynchéenne.
SYLVIA GOUBERN, MAISONS TÉMOINS.
Sylvia Goubern; C’est là que l’artiste peut rêver, enfermant ces souvenirs, dans une poétique de l’imagination matérielle propre à fidéliser en elle même, les images actives des lieux qui transcendent la maison pour en faire des objets poétiques, glissant vers la main depuis l’œil, dans une complicité de sens et d’histoire. Ces 13 petites maisons complices affirment déjà leur dimension lilliputienne, imaginaire anglais swiftien, propre à fidéliser en soi, l’enfant, pour qui le monde alentour, dans ses jouets, s’affirme comme une quête d’indépendance, d’autonomie et de puissance, de transformation, d’actes créatifs.
FRAGMENTATIONS et MÉTA-IMAGES.
TIME OUT : FRAGMENTATIONS et MÉTA-IMAGES. La finalité a été de faire jouer et de mettre en scène ce regard dont la rupture de la continuité est une marque de ce temps.
FRAGMENTATION RETOURS.
A la question anthropologique, que verait un néandertalien s’il pouvait se trouver aujourd’hui dans une rue de New York? j’aimerais croire, à y pouvoir répondre, tout sauf ce que nous voyons…de cette réalité et de ses semblants.
EYES WIDE OPEN
Une vision critique s’empare du statut de l’image fixe, dans un débordement de la représentation unitaire, unifiée, images lisses, pour mettre en scène un regard agi par les ruptures du réel, à travers sa discontinuité, ce qui me semble toujours plus actuel et plus juste, du point de vue d’une démarche cherchant une forme de modernité.
Articles parus en ligne.
Articles parus dans la presse quotidienne en ligne fait état de mes interventions du côté de l’écriture critique.
Articles parus retrace une expérience critique intéressante…Suite à mes études de lettres et de sémiologie à Paris VIII (Préparation d’un Doctorat), photographe d’art, professionnel de l’image, passionné par l’écriture, je contribue régulièrement à l’Autre Quotidien, très largement et pendant ces dernières années à 9 lives magazine, par mes articles critiques autour de la photographie, concernant expositions, monographies, festivals, livres, dont cette page, articles parus en ligne, est un témoignage.
Au fil des jours, sur les chemins de la sensibilité, aux croisements des rencontres, ces articles sont issus des occasions de prendre la parole, d’écrire sur ce que dépose l’actualité dans son journal et ce qui fait sens fugitivement dans l’intention de voir, d’entendre, de suivre toute une actualité où se croisent expositions, photographes de renom, festivals prestigieux, éditions de qualité; tout ce que sont les éléments de sens qui se dégagent de toute « bonne » photographie, dans ce qu’elle s’adresse aux sens et à ces plans supérieurs qui organisent d’insolites et fructueux partages, passages secrets autour de ces photographies parues, existantes, pour faire mondes et sensibilités.
L’ écriture développe ces inspirations pour revenir vers leurs auteurs dans un questionnement qui leur est propre et qui éclaire ce que l’image peut cacher au delà des semblances et des ressentis. Une approche plus fondamentale permet de mettre en relation les « raisons » profondes, au sens philosophique de ce qui anime en profondeur, de l’autre côté du miroir, les dialogues intimes qui affleurent en raison de ces images et qui de-viennent à ce moment de leur découverte des éléments d’une intimité psychologique et de ses relations au monde, au temps, comme si la, le photographe avait pris soin de re-plier le temps dans une sorte d’adresse et de continuité dialoguée avec cette part profonde du Moi, faisant état objectivement, à travers une série d’images de ses rapports intimes avec elle même, au creux de l’action, entre le Soi et le Monde, cherchant à atteindre ce qui fait dialogue, ce qui émeut, anime tous les champs constitutifs de cette alliage corps, âme, esprit, et du travail si spécifique de chacun(e), établissant les éléments perspectifs de son identité comme de ses questions…La photographie, dans son écriture, est-elle toujours ce mystère du sens et de l’identité qui affleure et qui fait photographie?
Le marcheur avance ainsi moins seul. Ses rencontres sont des bonheurs croisés où l’écriture s’accorde au temps de ces lectures proposées et provoque LE SENS.
Articles parus dans la presse quotidienne en ligne et sur ce site, s’est organisé autour d’une question centrale qu’est-ce qui fait photographie chez tel photographe, de quelles expériences son travail est-il issu, que porte son regard et que développe t-il?
Contributeur à 9 LIVES MAGAZINE, L’AUTRE QUOTIDIEN, deux quotidiens de la presse en ligne.
https://www.lautrequotidien.fr/ https://www.9lives-magazine.com