A la question anthropologique, que verait un néandertalien s’il pouvait se trouver aujourd’hui dans une rue de New York? j’aimerais croire, à y pouvoir répondre, tout sauf ce que nous voyons…de cette réalité et de ses semblants.
A la question anthropologique, que verait un néandertalien s’il pouvait se trouver aujourd’hui dans une rue de New York? j’aimerais croire, à y pouvoir répondre, tout sauf ce que nous voyons…de cette réalité et de ses semblants.
Une vision critique s’empare du statut de l’image fixe, dans un débordement de la représentation unitaire, unifiée, images lisses, pour mettre en scène un regard agi par les ruptures du réel, à travers sa discontinuité, ce qui me semble toujours plus actuel et plus juste, du point de vue d’une démarche cherchant une forme de modernité.
L’exposition des photographie de Thibault Lévêque et des poèmes d’Eva Bottega, donne à voir et à écouter le déploiement des corps dans l’espace, la présence de flammes où poudroient ces lumières appelées mots, photos, en leurs décors (dé-corps), lieux mobiles et immobiles dans une topographie du sensible par le voyage américain qui appartient autant au voyage intérieur qu’à la plume qui en établit les correspondances, à travers une photographie, elle aussi, nue, sans artifice, presque fraiche, bientôt brûlante.
La coutume veut que les Viticulteurs ouvrent leur caveau pour servir en dégustation des vins dans les appellations Village qui ont été spécialement vignifiés pour l’occasion, dont cette année, une cuvée Marsannay Champs Perdrix, emblématique de ce Pinot Noir qui est le cépage des rouges en Bourgogne. Les Vins blanc, et les Rosés ont aussi cette lettre de noblesse, qui fait de l’appellation Marsannay, une magnifique entrée dans cette Côte de Nuits aux premiers Crus célèbres, qui en sont les voisins immédiats, Fixin et Gevrey-Chambertin.
Photographier, faut-il le rappeler est un acte « magique », auto centré, qui propose, par son rapport à l’objectivation, la possibilité d’une écriture personnelle, censée noter, émettre, s’emparer de cette partie de notre Psyché qui cherche le secret de l’être et du Monde, dans leurs rapports dialectiques, au plus fort de l’intensité dramatique qui se joue au faîte de ce que nos sens portent de lumière et d’inconscient.
Quoiqu’il en soit des prétextes qui se sont mis en mouvement dans la scène où le modèle livre un corps flamboyant et plein, il semble que les notations du mouvement soient aussi, au cœur de l’attention du photographe, surpris à l’éveil de son modèle, dans une pure séduction des formes et des attitudes, une sorte de partition musicale se met en place, afin de surprendre la grâce, venue dans ces échanges et tout le travail du trait, enveloppé, roulé, à la signature des lignes. Voilà, l’enchantement qui survient, le reliquat d’un doux flamboiement, aussi doux que la pensée en fête.
MARIE MONS, Vers une renaissance. RETOUR SUR UNE EXPÉRIENCE DE L’INTIMITÉ EN ACTE. « Chaque lecteur, là, où il.
Le photographe marche en lui et dans le monde sans séparation, à l’heure bleue, ou une inquiétante étrangeté advient, en commuant le deuil impossible par une réfraction de ce fascinum, propre à établir, dans l’intimité profonde de l’être, un bord du dire, dans ce que l’absurde aussi vient imposer à la déréliction et à la forclusion *.
Eaux sensibles, ivres et sages.
Eaux sensibles, ivres et sages, ponts tournés vers le ciel, paroles invisibles, contenus manifestes et latents, tout un pays prend place à travers un geste affirmé ou ébauché, puis libre de lui même. Toujours une volonté ou une in-volonté jouent des ombres grises, des couleurs, dans un plan de terre projetée en plein ciel, intimité charbonneuse des étoiles, silhouettes filant sur un chemin, paysages immobiles, procès du temps dans ses secondes égrainées, profondeurs lactées de l’instant, l’ombre se creuse entre son repli et son gain.
MICHEK KIRCH évoque t-il ici une figure mythologique, Vénus, à travers un NU à la façon des peintres, baignant dans les eaux primordiales, ce Nu étant Un, comme perçu et vu à travers le miroir, une vision spéculaire hermétique…inspirée du baroque.