TORONTO ART FAIR – EYES WILDE OPEN
TORONTO ART FAIR / April 11-14 2013
Élargir le champ de vision
en ouvrant l’espace par une fragmentation et recomposition de celui-ci à travers les multiples morceaux d’un miroir brisé puis recollé (le regard agi par les ruptures du réel …) pouvoir y inscrire selon les occurrences retenues une narration, le laisser travailler sa propre résolution plastique, parler par lui même, constituer un temps recomposé (l’anamnèse proustienne) afin d’arriver à une forme plus ouverte de regard, telle fut l’ intention plastique, ici mise en oeuvre, en accord avec certains propos de Max BECKMANN, tirés de son journal. Il est donc question des rapports que ma photographie entretient avec la réalité et son image, le passage du volume au plan, ce qui fait sens, ce qui sinue et ce qui finalement s’active par la composition achevée, ce qui vient à être (par être) dans l’oeil.
Eyes Wide Open, correspond à la mutation du monde et de ses réalités vues de ce côté ci, témoignage que la photographie est multiple. Si l’on pense du point de vue d’une conscience plastique héritée du Cubisme et de la peinture moderne ( de Cézanne aux Nouveaux Réalistes, du Romantisme au Nouveau Roman ) ce travail formellement défini se rapporte à
une sémiologie du Voir,
considérant que la photographie est une écriture et qu’elle porte en elle une grammaire, une syntaxe, une structure pensée… au delà d’un sens largement sollicité dans l’espace social, pour ne pas dire envahi, recouvert, anémié… Inflation. Ce qui relance la problématique de l’aveuglement et de la cécité. Deux forces s’affrontent alors, la volonté et l’urgence d’une volonté du Voir ou de l’apercevoir contre la réification sociale et une volonté de le clore. Être soi c’est se tenir dans ce regard, éveillé au monde et à ses codes. Vaste programme dont ce travail se veut un témoignage particulier.
EYES WILDE OPEN
Expand the field of vision
by opening a space fragmentation and re-composition of it through multiple pieces of a broken mirror and then glued (acted by the look of real breaks…) can enroll by occurrence used a narrative, let it work its own resolution plastic, speaking by itself, constitute a reconstructed time (Proustian anamnesis) in order to achieve a more open look, such was the intention plastic by implementation, in agreement with some about Max Beckmann, taken from his diary. It is question of the relationship that my photography has with reality and its image, the passage of the volume level, which makes sense, what twists and turns that finally the finished composition, which comes to be (by being) in the eye.
Eyes Wide Open is the changing world and its realities views on this side, testimony that the photograph is multiple. If we think in terms of consciousness plastic inherited from Cubism and modern painting (Cezanne to New Realism, Romanticism New Roman) formally defined this work refers to
a semiology of View,
Whereas photography is writing and she carries in her grammar, syntax, structure thought … beyond a sense widely applied in the social space, if not filled, covered, anemic … Inflation. Thus raising the issue of blindness and blindness. Two forces clash, then, the will and the urgency of the Show will see or against the reification and social will to close. Be yourself is to stand in this regard, awake to the world and its codes.
Extensive program of which this work is intended as a special witness!
Text by Pascal Therme
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