Anne-Céline Borey et Sylvain Besson sur AZIMUT l’expo. Interview.
Azimut, une marche photographique de Tendance Floue <br>Z – Interview des commissaires de l’exposition Anne-Céline Borey et Sylvain Besson
Hier, nous inaugurions la série de publications autour d’Azimut, la marche photographique de Tendance Floue, dans le cadre de l’exposition au Musée Nicéphore Niépce de Chalon-sur-Saône. Après avoir interrogé Bertrand Meunier, le photographe ayant démarré ce périple, notre critique Pascal Therme, a rencontré les deux commissaires de l’exposition : Anne-Céline Borey et Sylvain Besson pour une présentation immersive de cette exposition qui occupe l’ensemble du lieu – malheureusement, actuellement fermé pour raisons sanitaires.
« Être en marche ici c’est savoir s’arrêter pour écrire, commenter, exprimer ses angoisses, partager ses rencontres et parfois consigner ses rêves. Le chemin se raconte en photographies et en mots. Les réseaux sociaux sont les témoins quotidiens de leur avancée : chaque jour une photographie est publiée sur un fil Instagram et commentée par son auteur. Des cahiers auto publiés, quasi en temps réel, participent au partage et ancrent le projet dans sa temporalité. » – Tendance Floue
Anne-Céline Borey et Sylvain Besson sont les deux commissaires de l’exposition AZIMUT présentée au Musée Nicéphore Niépce de Chalon-sur-Saône. Avec ce projet, ils ont eu la lourde tache d’investir l’ensemble du lieu avec plus de 300 tirages, réalisés sur place, dans le laboratoire photographique du Musée. L’une des spécificités de l’établissement étant de produire de façon autonome les tirages et les encadrements des œuvres exposés. L’intérêt de ce projet spécifique était, pour les deux commissaires, de traduire le relais de cette marche photographique dans un seul et même lieu à partir des carnets de voyage, jouant le rôle de relais pour les 31 marcheurs photographes. Ainsi, les images s’inscrivent dans un parcours, afin que le visiteur puisse partager cette expérience de la marche, avec parfois même des formes de reliefs – à travers les différents univers artistiques et les différentes zones géographiques. Les 300 images sont toutes disposées sur une seule et même ligne d’horizon traduisant la liberté dans laquelle ce projet est ancré. Avec soin, quelques extraits de textes des carnets sont retranscris sur les cimaises de l’exposition, pour partager l’émotion et l’état d’esprit de chacun des photographes. Il faut rappeler que cette marche représente plus de 4000 km dans tout l’hexagone sur une durée de 6 mois.
Le choix et la multiplicité des formats et des supports ont permis de traduire la pluralité des regards, mais aussi permettre au visiteur une véritable immersion dans ce voyage où le temps et l’espace s’étirent aussi bien qu’il emprisonne.
« Ce qui est intéressant dans tous ces travaux c’est un objet poétique et politique. Ils ont ça en eux, ils passent leur vie d’artiste à questionner leur pratique d’une part mais aussi questionner le monde plus généralement…«
Dans cet entretien, les deux commissaires, évoquent l’espace de Meyer, membre du collectif Tendance Floue, pour lequel une place importante est laissée au récit face à une image en très grand format. Lors de cette expérience, le photographe s’est inventé un personnage qu’il accompagné tout au long de cette marche. Cette œuvre fictive devait donc ainsi avoir une place à part dans ce parcours.
A – Rencontre avec Bertrand Meunier (publié le 3/11/20)
Z – Interview des commissaires de l’exposition Anne-Céline Borey et Sylvain Besson (publié le 4/11/20)
I – Rencontre avec Rencontre avec Léa Habourdin et Marine Lanier (publié le 5/11/20)
M – Rencontre avec Guillaume Chauvin, Yann Merlin et Yohanne Lamoulère (publié le 6/11/20)
U – Rencontre avec Clémentine Semeria, chargée de projet du collectif (publié le 9/11/20)
T – Azimut, le livre aux éditions Textuel (publié le 11/11/20)
INFORMATIONS PRATIQUES
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