Sur les pas de Richter
Publication de la série ABÎMES
Sur les pas de Richter, dans L OEIL DE LA PHOTOGRAPHIE de ce Samedi 26 Octobre 2013, dans l’oeil des lecteurs. Série produite à partir de ces grandes sculptures en verre, qui de fait deviennent Installation vivante et mémorielle blanche à produire des images qui disparaissent instantanément, images formées par les réflections du paysage coloréde l’exposition avec visiteurs, lumières, temps du jour, scènes,etc… Remarquable est cet oeil objectif et vivant mais laissant fluer le réel comme le lit du fleuve laisse couler l’eau toujours différente et pourtant si semblable; une forme de respiration alors se fait devant ce qui se donne en spectacle, s’établit dans l’événement de ce qui survient. Cinéma permanent du réel, texte poétique invisible, philosophie du voir et de l’entendu, une dramaturgie du réel est en marche… http://www.loeildelaphotographie.com/2013/10/pascal-therme/
S’il défend la peinture envers et contre tout – en particulier au-delà de l’image photographique – il le fait avec des médiums plus hétérogènes qu’il n’y paraît. Après les « photos-peintures », réalisées d’après des photographies au début des années 1960, Richter met en place un type d’abstraction à partir du début des années 1970 où coexistent des grilles colorées, une abstraction gestuelle, des monochromes. Dans les années 1980 il réinterprète de manière à la fois érudite et inédite les genres de l’histoire de l’art : portrait, peinture d’histoire, paysage ; tout en explorant un nouveau type de tableaux abstraits aux couleurs acides, où les formes gestuelles et géométriques s’entremêlent. Quelques grandes commandes publiques offrent également à l’artiste d’aborder le format monumental, voire architectural ; enfin depuis les années 2000, il réalise de grandes sculptures en verre qui sont des réponses au Grand Verre de Duchamp. Depuis 50 ans, Richter étonne non seulement par sa faculté à se réinventer, mais encore par sa capacité à transformer, à chacun des tournants de son travail, l’histoire de la peinture. Par Camille Morineau, conservateur au Musée National d’Art Moderne, commissaire de l’exposition https://www.centrepompidou.fr/cpv/resource/cyjjXgj/rk4e6jq
