La ville de Corbeil-Essonne accueille depuis le 5 avril dernier la 7ème édition du Festival L’Oeil Urbain 2019.
Cette nouvelle édition, qui célèbre son âge de raison, rassemble 8 photographes autour d’une thématique spéciale sur le Royaume Uni. Alors que nous recevons cette semaine Nous partageons avec vous un petit aperçu de la programmation dirigée par Lionel Antoni visible jusqu’au 19 mai.est un festival qui vise à explorer des thématiques liées aux nouvelles réalités urbaines.
Pour cette édition 2019 – alors que l’actualité européenne est tournée vers le Brexit – la manifestation francilienne a mis le Royaume Uni au cœur de sa programmation. Huit photographes ont été sélectionnés pour dresser le portrait de nos voisins britanniques des années 80 à nos jours : des anarchistes au conflit de l’Irlande du Nord en passant par la culture footballistique de Liverpool, on voyage au cœur du territoire et à travers les quarante dernières décennies. Nous regretterons cependant qu’aucune femme photographe n’ait été choisie. Un travail comme celui de Geraldine Lay, présentée actuellement au Leica Store de Paris, aurait par exemple, parfaitement trouvé sa place ici…
Le photographe Stéphane Duroy, que l’on retrouve également à la galerie Vu en ce moment, investit la Commanderie Saint-Jean avec la série « Distress », un travail au long court qui décrit la situation des laissés pour compte de l’époque thatchériste. Yan Morvan nous plonge dans le Londres de la fin des années 70 et le tout début des années 80, le mouvement punk et la famille royale hurlent leur clash sur des tirages cibachrome spécialement réalisés à l’occasion du festival. Matt Stuart nous livre la capitale anglaise à travers des clichés réalisés ses 20 dernières années dans la plus grande tradition de street photography. On ne pouvait pas parler du Royaume Uni sans explorer le conflit qui déchire l’irlande du Nord. Le travail de Gilles Favier est le fruit de presque quarante ans de photographies, il tisse la toile de fond de l’histoire démarrant à la mort de Bobby Sands jusqu’à la veille du Brexit.
Le Royaume Uni est également l’eldorado des réfugiés, et c’est avec son exposition « Le rêve anglais », qu’Olivier Jobard retrace l’odyssée homérique d’une famille de réfugiés de 1999 à nos jours : de Bucarest à Birmingham en passant par Sangatte. Enfin Rip Hopkins vient tirer le portrait des familles britanniques vivants en France, tandis que Cyril Abad dévoile les vacances des anglais à Blackpool, première station balnéaire du nord-ouest de l’Angleterre, pour finir avec la rencontre des supporters de football de Liverpool avec Kent Grant.
La programmation ne s’arrête pas là, on découvre également le travail de Jean-Christophe Béchet, fruit d’une année de résidence à Corbeil-Essonnes dont la sélection est visible à la Commanderie Saint Jean. Par ailleurs, l’exposition collective « Berlin : portrait d’une ville entre les temps » vient commémorer les 30 ans de la chute du mur de Berlin, avec les images de l’agence germanique Ostkreuz rassemblant 3 photographes : Ute Mahler, Werner Mahler et Maurice Weiss.
Pour terminer avec Jeanne Frank, photographe du collectif lyonnais ITEM, et sa série « Planète Z », un ensemble de logements sociaux de Saint Ouen.
INFORMATIONS PRATIQUES
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Ericka Weidmann
9 lives magazine
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