YAN PEI MING EXPOSE AU MUSÉE NICÉPHORE NIEPCE

RÉGÉNÉRESCENCES

YAN PEI MING EXPOSE AU MUSÉE NICÉPHORE NIEPCE. Toujours aussi puissante et « imaginatoire » la peinture de Yan Pei-Ming, fait oeuvre dans le champ mémoriel, prise de position existentielle et picturale, au coeur du monde, en soi et pour soi, c’est pourquoi le peintre est un génial dada, au pli du seuil de toutes mythologies opératives pour en cerner le sens… Mémoire collective indexée à l’être là de la peinture en expansion. Yan Pei-Ming, Pollock du champ social et historique? Dada intègre et virtuose, Mozart de l’Inquiétante étrangeté? quand le refoulé du champ social s’établit de nouveau dans l’oeil revisité du peintre au bord des rédemptions contemporaines, ce que les vagues du temps n’ont pas réussi à ensevelir, et que le peintre, dans une salve, re-transmet sans affect en spectacle monumental dans une lutte quasi physique, pour se confronter à la matérialité de sa peinture souvent monumentale et pour en jouir sur le double plan personnel et pictural. Plus qu’une résistance au subjectivisme et au conceptualisme contemporains, c’est une oeuvre shamanique et personnelle et sociétale. Yan Pei-Ming, peintre royal puisqu’il nourrit…sans concession, sans ambage, sans partialité en toute RÉ- générescence.

http://www.yanpeiming.com/

Yan Pei-Ming
d’après photo
15 10 2016 … 15 01 2017

Célèbre pour ses portraits monumentaux brossés en bichromie, Yan Pei-Ming tente d’atteindre à travers eux le portrait universel. Artiste compulsif et persévérant, il travaille depuis toujours indépendamment des caprices de courants artistiques éphémères, déclinant ses portraits en séries, peignant d’après modèle, de mémoire ou d’après photo.

L’exposition aborde ce dernier aspect : photographies anonymes et icones universelles servent ici de terreau à la créativité de Ming. Quelle que soit la technique utilisée – peinture à l’huile, aquarelle ou fusain – l’artiste réussit à rendre l’instantanéité d’un cliché pris sur le vif ou la profondeur d’une expression. La rapidité du geste vient appuyer l’acuité du regard, tandis que la sensibilité de la pellicule fait place à la dextérité du pinceau. Paradoxe ultime : la photographie, qui avait enterré le portrait peint, devient avec Yan Pei-Ming l’outil de réhabilitation du genre. Un outil qui lui permet de dresser un trombinoscope du monde dans ce qu’il a de plus éclectique. SOURCE :Yan Pei-Ming d’après photo

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